mardi 4 mars 2014

50 ans de sacerdoce du Père Jean LAMY



C’est  avec le Père François Carpentier et le Père Gaby CRUGNOLA que le Père Jean LAMY a célébré en ce dimanche 02 mars ses 50 ans de sacerdoce. En vue d’enrichir les jeunes en formations de leurs différentes  expériences, les trois Pères ont choisi la Maison Yves-Plumey (scolasticat international) à NKOLBISON dans la ville de Yaoundé. C’est aussi une joie inexprimable pour eux de fêter parmi les jeunes.
La veuille de la fête  a été l’occasion de partager des expériences avec les jeunes. La messe du jour
de la fête a été célébrée par le Père NANY Raimond, provincial des Oblats de la province du Cameroun. Et ont pris part à cette grande célébration plus de 250 invités sans compter ceux qui se sont invités. La messe est suivie immédiatement d’un moment de la danse toupouri exécuté par la communauté toupouri. En effet, le Père a un grand attachement au peuple toupouri. Il  se réclame « toupouri ». C’est pour quoi se fait appeler « LAMTOÏN » qui est un nom des initiés toupouri. En fin viens le moment de partage de repas fraternel. Au cours du repas, de cadeaux ont été offerts aux Pères jubilaires.  Cette cérémonie a commencé de 11h à 16h.
Dans une interview accordée au Père LAMY à l’occasion de cette célébration, sans cesse revenait à
ses lèvres cette parole : «  je suis un serviteur heureux. Je suis heureux d’être un instrument du Seigneur car, il m’a consacré et m’a envoyé proclamer sa Bonne Nouvelle et c’est ce que j’ai fait. Tout ce que j’ai eu à faire ne relève pas de mes propres forces, mais je me suis fait instrument du Seigneur. Il en a fait bon usage et je suis heureux ». Il poursuit en disant : « j’ai oublié beaucoup de souvenir à cause de mon âge mais je suis heureux. Car le Seigneur m’a appelé et les Oblats de Marie Immaculée, ils m’ont accueilli et j’ai travaillé jusque aujourd’hui pour ceux dont ils m’ont demandé ».

50 ans de sacerdoce du Père Jean LAMY



C’est  avec le Père François Carpentier et le Père Gaby CRUGNOLA que le Père Jean LAMY a célébré en ce dimanche 02 mars ses 50 ans de sacerdoce. En vue d’enrichir les jeunes en formations de leurs différentes  expériences, les trois Pères ont choisi la Maison Yves-Plumey (scolasticat international) à NKOLBISON dans la ville de Yaoundé. C’est aussi une joie inexprimable pour eux de fêter parmi les jeunes.
La veuille de la fête  a été l’occasion de partager des expériences avec les jeunes. La messe du jour
de la fête a été célébrée par le Père NANY Raimond, provincial des Oblats de la province du Cameroun. Et ont pris part à cette grande célébration plus de 250 invités sans compter ceux qui se sont invités. La messe est suivie immédiatement d’un moment de la danse toupouri exécuté par la communauté toupouri. En effet, le Père a un grand attachement au peuple toupouri. Il  se réclame « toupouri ». C’est pour quoi se fait appeler « LAMTOÏN » qui est un nom des initiés toupouri. En fin viens le moment de partage de repas fraternel. Au cours du repas, de cadeaux ont été offerts aux Pères jubilaires.  Cette cérémonie a commencé de 11h à 16h.
Dans une interview accordée au Père LAMY à l’occasion de cette célébration, sans cesse revenait à
ses lèvres cette parole : «  je suis un serviteur heureux. Je suis heureux d’être un instrument du Seigneur car, il m’a consacré et m’a envoyé proclamer sa Bonne Nouvelle et c’est ce que j’ai fait. Tout ce que j’ai eu à faire ne relève pas de mes propres forces, mais je me suis fait instrument du Seigneur. Il en a fait bon usage et je suis heureux ». Il poursuit en disant : « j’ai oublié beaucoup de souvenir à cause de mon âge mais je suis heureux. Car le Seigneur m’a appelé et les Oblats de Marie Immaculée, ils m’ont accueilli et j’ai travaillé jusque aujourd’hui pour ceux dont ils m’ont demandé ».

Célébration du jubilé d’Or des 50 ans de sacerdoce du Père Jean LAMY (1964-2014)

Le Père Jean LAMY célèbre ses 50ans de sacerdoce ce dimanche 02 Mars 2014 avec le Père François Carpentier et le Père Gaby CRUGNOLA. En vue d’enrichir les jeunes en formations de leurs différentes expériences, les trois Pères ont choisi la Maison Yves-Plumey (scolasticat international) à NKOLBISON dans la ville de Yaoundé. C’est aussi une joie inexprimable pour eux de fêter parmi les jeunes. Qui est le Père Jean LAMY ? Nous ferons une présentation brève de sa vie en famille, sa vocation et sa mission comme Oblat de Marie Immaculée.
 • Vie en famille 
Le P. Jean LAMY est né le 07 juin 1935 en France. Issu d’une famille chrétienne, il a reçu une bonne formation à la vie chrétienne et intellectuelle. Benjamin d’une famille de huit enfants, il dit « j’étais l’enfant gâté et j’ai bénéficié de l’expérience de tous mes ainés ». Fort de cette formation chrétienne, dès l’âge de 10-12 ans, le Père a exprimé à ses parents son désir de devenir un jour prêtre. Sa mère exaltait de joie du désir de son enfant tandis que son père disait : « mon petit Jean, crois-tu que le Bon Dieu viendra un jour prendre un prêtre dans une famille de paysans ? Certainement pas ! »
 • Sa vocation 
Quelques années après ces études primaires, il est entré au petit séminaire où il a fait ses études secondaire premier cycle et deuxième cycle (de la 6ème en Terminale). Ce n’était qu’après son Bac qu’il est entré au noviciat des Oblat de Marie Immaculé en 1955 où il a fait ses premiers vœux le 08septembre 1956 près de Montereau. Après son noviciat, il est parti à Solignac pour ses études philosophiques et théologiques qui ont été marquées par les vœux perpétuels en 1962 et l’ordination presbytérale le 05 avril 1964. Le jour de son ordination sa mère lui soufflait à l’oreille : « c’est le plus beau jour de ma vie ». 
Vie missionnaire 
Comme jeune prêtre, le Père Jean LAMY a reçu du Supérieur Général de Oblat sa première obédience pour Tchad-Cameroun. Ayant foulé le sol camerounais le 01 janvier 1965 à Douala, le Père est parti à GOLOMPWI dans l’Extrême nord du Cameroun au pays Toupouri. Il a passé 17ans avec le peuple Toupouri. « Mon souci quotidien était d’être proche des jeunes pour mieux les connaitre, les comprend et cheminer chaque jour avec eux. » disait le Père. C’est ainsi qu’il a fondé en 1971 la Fraternité Sainte Thérèse dans l’objectif de prier avec les jeunes, les rassembler, les écouter, les conseiller, leur proposer des activités dans leurs villages et leur parler de la vocation sacerdotale. Malheureusement la Fraternité Sainte Thérèse a disparu avec le départ du Père. Toute fois le plus beau souvenir qui lui restera toujours gravé dans son cœur est que parmi les jeunes qu’il encadrait, l’un d’eux voulait devenir prêtre comme lui. Et aujourd’hui ce jeune est non seulement prêtre mais Archevêque de Douala. Il s’agit de l’actuel Archevêque de Douala : Samuel KLEDA. Samuel KlEDA est pour lui un fils unique, c’est pourquoi il dit « attentions ! Celui qui touche à Samuel, aura à faire à moi-même ». Après Golompwi, il a reçu respectivement d’autres obédiences dans la province : 
1982-1987 : Curé de la Cathédrale de Garoua 
1988-1994 : Provincial du Cameroun. C’est lui qui a mis en place toute la chaine de la formation car les vocations semblaient être importantes. Le pré-noviciat à MOKOLO, le Noviciat à GOLOMPWI, le philosophât à OTELE NKOLBISON à Yaoundé. 
1997 : retour au pays toupouri,
 2003-2006 : Supérieur du scolasticat de Maroua au Nord, 
2006-2008 : directeur du sanctuaire marial de Figuil, 
2008-2009 : Secrétaire provincial 
2009-2010 : Aumônier de la prison de Garoua 
Depuis 2010 jusqu’alors, le P. LAMY est au Centre Missionnaire Oblat (maison de retraite) à N’Gaoundéré. Il est vicaire dominical dans le secteur de WAKWA, paroisse BAMYANGA.

samedi 15 février 2014

Prends le temps de vivre !

Prends le temps de réfléchir, c’est la source de la paix.
Prends le temps de t’amuser, c’est le secret d’une jeunesse éternelle.
Prends le temps de lire, c’est la fontaine de la sagesse.
Prends le temps de prier, c’est la source de la force.
Prends le temps d’aimer et de te laisser aimer, c’est un don de Dieu.
Prends le temps de rire, c’est la musique de l’âme.
Prends le temps de donner, la vie est trop courte pour la vivre.
Prends le temps de travailler, c’est le prix du succès.
Prends le temps d’être charitable, c’est la clef du ciel. 
  Pour résumer tout en un mot, prends le temps de vivre.
Aimer c’est aller au-dessus de tout.

Peut-on réussir à supprimer la souffrance?


                Depuis la genèse de l’humanité, la souffrance accable l’homme. Ce dernier se heurte contre toutes
sortes de maladies qui l’empêchent de s’épanouir. Dès lors, la souffrance se présente comme un ennemi dont l’homme doit se débarrasser par le biais de la médecine. Dès lors, avec de nouvelles techniques thérapeutiques, tel que l’acharnement thérapeutique, les patient pensent que les médecins doivent leur apporter le bonheur en restaurant la santé. Cependant, peut-on supprimer la souffrance ?
 Depuis longtemps, la souffrance est considérée comme mauvaise, car elle est d’après Spinoza le «  passage à une moindre perfection » c'est-à-dire une marque d’échec.  Pour ce faire, il faut la supprimer. Mais avec quels moyens ? À voir de plus près, l’acharnement thérapeutique semble être loin de l’objectif visé. Il parait une arme inefficace pour éradiquer la souffrance, au contraire, il enfonce le clou. La souffrance reste un ennemi invincible. Si, donc, la souffrance apparait comme quelque chose d’invincible, pourquoi ne pas l’accepter, l’accueillir, la vivre comme l’expression de la contingence de la nature ? Il est difficile certes qu’une personne admette que son corps ne fonctionne plus ou d’accepter sa mort. Toutefois, il y a des maladies dont l’on ne peut pas guérir, les maladies dites incurables. Nous pouvons les citer entre autres le SIDA, le cancer et l’Alzheimer. Peut-on refuser ce que la nature a choisi puisqu’il ne dépend pas de nous ? Ne sommes- nous pas également le fruit de cet accident naturel ?
Au dire des stoïciens, la science doit s’intégrer dans la nature pour vivre et non pour la changer. La maladie, la mort, la souffrance sont « les lots qui nous sont attribués d’après l’ordre universel et que le tout est supérieur à la partie et la cité au citoyens ». Face à la contingence de la nature, l’on ne peut que se taire même si cela  n’interdit pas tout effort humain.

Il serait donc absurde de prétendre supprimer la souffrance en procédant par l’acharnement thérapeutique. S’acharner sur un individu c’est encore lui ajouter d’autre souffrance qu’elle soit physique ou morale. Quand on connait le sujet et qu’on sait qu’au fond on ne fera que prolonger sa souffrance, prolonger son agonie de quelques jours, il n’est pas moralement acceptable. On peut sur le plan éthique, laisser mourir. Il faut laisser la mort faire son œuvre.
 Ici il y a différence entre tuer et laisser mourir. La doctrine catholique est claire là-dessus. En 1976, l’épiscopat français la rappelle comme allant de soi : « lorsqu’il n’y a plus aucun espoir de guérir, il n’est certes pas nécessaire de recourir au moyens extraordinaires ».  Les inventions chirurgicales ou les médicaments à effets lourds s’accompagnent toujours par des douleurs. C’est une torture inutile que d’imposer la réanimation végétative dans la phase ultime d’une maladie incurable. Il serait mieux et d’ailleurs il est acceptable de faire recours aux soins palliatifs en attendant la mort de l’individu. Sur le plan éthique, il est conseillé de faire plutôt recours aux soins dits palliatifs.

Si la souffrance brise l’homme, le déprime et le décourage, pouvons-nous y trouver aussi quelque chose de positive ?
Contrairement à Spinoza, Marx Schiller fait de la souffrance un moment de  perfectionnement spirituel. C’est un moment de prise de conscience de soi. Car elle nous révèle à nous-mêmes. N’est-elle pas le moment capital pour la purification humaine ? La souffrance peut être positive si elle nous donne l’occasion de mener une vie intérieure.
Chez les chrétiens, la souffrance, en réalité, vue comme un mal, a une valeur spirituelle. Elle leur donne une occasion de sanctification, de s’unir à la souffrance du Christ. Beaucoup de Saints à l’exemple de Saint Paul et Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, a vécu la souffrance dans la sérénité, la joie intérieure à la suite de leur Maître. La souffrance devient  une union au serviteur souffrant. Au fait, c’est s’associer aux souffrances rédemptrices du Christ. Il est vrai que les chrétiens ne cherchent pas la souffrance mais devant cette contingence de la nature ils l’assument, l’acceptent et la vivent dans la foi. C’est ainsi qu’on peut trouver des chrétiens qui vivent leur maladie dans la paix et la joie intérieure.

jeudi 13 février 2014

Une morale sans Dieu?


Pendant des siècles, les Eglises se sont présentées comme maîtres de la morale. En effet, non seulement toute l'éducation morale était entre leurs mains mais, bien plus, elles avaient le monopole de tout ce qui relève des mœurs sociales. Elles étaient des points de repères.
Toutefois, avec l'avènement des siècles des lumières caractérisés par le primat de la raison et que l'homme sont considéré comme centre de l'univers, les Églises seront rejetées. Désormais l'ordre social est fondé sur les lois laïques. Dieu n'a plus de place. La religion et la morale sont privatisées et deviennent des faits d'individus et non et non plus de la société. Nous pouvons mentionner ici comme preuve la déchristianisation de l'Europe.
Avec les siècles des lumières, la morale a subi un grand coup. Dès lors, le mot moral évoque une contrainte, une obligation qui empêche l'homme assoiffé de la liberté de s'épanouir. Ainsi la morale devient un lourd fardeau à porter. " Il est interdit d'interdire" tel a été le slogan des jeunes universitaires de la Sorbonne dans les années 1968. Le mot moral fera place à l'éthique. On préfère le mot éthique. C’est ainsi que va naitre la morale séculière et laïque qui régissent la vie en société. C’est un mon qui prône la liberté. Cette liberté a atteint son apogée avec le phénomène de l'homosexualité, le mariage pour tous, la transsexualité ou transgenre. Ni l'euthanasie, ni l'avortement ne relèvent de l'interdit. Mais peut-on fonder une morale sans référence à Dieu?
Il faut noter que toute morale qui n'a pas une référence comme Dieu manque de fondement objectif et solide. Lorsque cette référence est rejetée, on assiste à l'univers de libertinage. C’est une morale libérale et par le fait même, ne peut pas assumer une stabilité sociale. Or ce fondement objectif de la morale qui assurer la dignité de la personne humaine c'est Dieu. Car toute inventtions humaine qui manque de référence à Dieu n'attire que d' ennuis.
La morale chrétienne n'est pas seulement une idée mais elle est une personne. C'est le Verbe fait chair. L'on ne peut envisager une vie en  société humaine où règne la paix, la joie, le bonheur, la justice, le respect de la dignité de la personne que dans l'imitation de Jésus Christ.