jeudi 13 février 2014

Une morale sans Dieu?


Pendant des siècles, les Eglises se sont présentées comme maîtres de la morale. En effet, non seulement toute l'éducation morale était entre leurs mains mais, bien plus, elles avaient le monopole de tout ce qui relève des mœurs sociales. Elles étaient des points de repères.
Toutefois, avec l'avènement des siècles des lumières caractérisés par le primat de la raison et que l'homme sont considéré comme centre de l'univers, les Églises seront rejetées. Désormais l'ordre social est fondé sur les lois laïques. Dieu n'a plus de place. La religion et la morale sont privatisées et deviennent des faits d'individus et non et non plus de la société. Nous pouvons mentionner ici comme preuve la déchristianisation de l'Europe.
Avec les siècles des lumières, la morale a subi un grand coup. Dès lors, le mot moral évoque une contrainte, une obligation qui empêche l'homme assoiffé de la liberté de s'épanouir. Ainsi la morale devient un lourd fardeau à porter. " Il est interdit d'interdire" tel a été le slogan des jeunes universitaires de la Sorbonne dans les années 1968. Le mot moral fera place à l'éthique. On préfère le mot éthique. C’est ainsi que va naitre la morale séculière et laïque qui régissent la vie en société. C’est un mon qui prône la liberté. Cette liberté a atteint son apogée avec le phénomène de l'homosexualité, le mariage pour tous, la transsexualité ou transgenre. Ni l'euthanasie, ni l'avortement ne relèvent de l'interdit. Mais peut-on fonder une morale sans référence à Dieu?
Il faut noter que toute morale qui n'a pas une référence comme Dieu manque de fondement objectif et solide. Lorsque cette référence est rejetée, on assiste à l'univers de libertinage. C’est une morale libérale et par le fait même, ne peut pas assumer une stabilité sociale. Or ce fondement objectif de la morale qui assurer la dignité de la personne humaine c'est Dieu. Car toute inventtions humaine qui manque de référence à Dieu n'attire que d' ennuis.
La morale chrétienne n'est pas seulement une idée mais elle est une personne. C'est le Verbe fait chair. L'on ne peut envisager une vie en  société humaine où règne la paix, la joie, le bonheur, la justice, le respect de la dignité de la personne que dans l'imitation de Jésus Christ.

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