samedi 15 février 2014

Prends le temps de vivre !

Prends le temps de réfléchir, c’est la source de la paix.
Prends le temps de t’amuser, c’est le secret d’une jeunesse éternelle.
Prends le temps de lire, c’est la fontaine de la sagesse.
Prends le temps de prier, c’est la source de la force.
Prends le temps d’aimer et de te laisser aimer, c’est un don de Dieu.
Prends le temps de rire, c’est la musique de l’âme.
Prends le temps de donner, la vie est trop courte pour la vivre.
Prends le temps de travailler, c’est le prix du succès.
Prends le temps d’être charitable, c’est la clef du ciel. 
  Pour résumer tout en un mot, prends le temps de vivre.
Aimer c’est aller au-dessus de tout.

Peut-on réussir à supprimer la souffrance?


                Depuis la genèse de l’humanité, la souffrance accable l’homme. Ce dernier se heurte contre toutes
sortes de maladies qui l’empêchent de s’épanouir. Dès lors, la souffrance se présente comme un ennemi dont l’homme doit se débarrasser par le biais de la médecine. Dès lors, avec de nouvelles techniques thérapeutiques, tel que l’acharnement thérapeutique, les patient pensent que les médecins doivent leur apporter le bonheur en restaurant la santé. Cependant, peut-on supprimer la souffrance ?
 Depuis longtemps, la souffrance est considérée comme mauvaise, car elle est d’après Spinoza le «  passage à une moindre perfection » c'est-à-dire une marque d’échec.  Pour ce faire, il faut la supprimer. Mais avec quels moyens ? À voir de plus près, l’acharnement thérapeutique semble être loin de l’objectif visé. Il parait une arme inefficace pour éradiquer la souffrance, au contraire, il enfonce le clou. La souffrance reste un ennemi invincible. Si, donc, la souffrance apparait comme quelque chose d’invincible, pourquoi ne pas l’accepter, l’accueillir, la vivre comme l’expression de la contingence de la nature ? Il est difficile certes qu’une personne admette que son corps ne fonctionne plus ou d’accepter sa mort. Toutefois, il y a des maladies dont l’on ne peut pas guérir, les maladies dites incurables. Nous pouvons les citer entre autres le SIDA, le cancer et l’Alzheimer. Peut-on refuser ce que la nature a choisi puisqu’il ne dépend pas de nous ? Ne sommes- nous pas également le fruit de cet accident naturel ?
Au dire des stoïciens, la science doit s’intégrer dans la nature pour vivre et non pour la changer. La maladie, la mort, la souffrance sont « les lots qui nous sont attribués d’après l’ordre universel et que le tout est supérieur à la partie et la cité au citoyens ». Face à la contingence de la nature, l’on ne peut que se taire même si cela  n’interdit pas tout effort humain.

Il serait donc absurde de prétendre supprimer la souffrance en procédant par l’acharnement thérapeutique. S’acharner sur un individu c’est encore lui ajouter d’autre souffrance qu’elle soit physique ou morale. Quand on connait le sujet et qu’on sait qu’au fond on ne fera que prolonger sa souffrance, prolonger son agonie de quelques jours, il n’est pas moralement acceptable. On peut sur le plan éthique, laisser mourir. Il faut laisser la mort faire son œuvre.
 Ici il y a différence entre tuer et laisser mourir. La doctrine catholique est claire là-dessus. En 1976, l’épiscopat français la rappelle comme allant de soi : « lorsqu’il n’y a plus aucun espoir de guérir, il n’est certes pas nécessaire de recourir au moyens extraordinaires ».  Les inventions chirurgicales ou les médicaments à effets lourds s’accompagnent toujours par des douleurs. C’est une torture inutile que d’imposer la réanimation végétative dans la phase ultime d’une maladie incurable. Il serait mieux et d’ailleurs il est acceptable de faire recours aux soins palliatifs en attendant la mort de l’individu. Sur le plan éthique, il est conseillé de faire plutôt recours aux soins dits palliatifs.

Si la souffrance brise l’homme, le déprime et le décourage, pouvons-nous y trouver aussi quelque chose de positive ?
Contrairement à Spinoza, Marx Schiller fait de la souffrance un moment de  perfectionnement spirituel. C’est un moment de prise de conscience de soi. Car elle nous révèle à nous-mêmes. N’est-elle pas le moment capital pour la purification humaine ? La souffrance peut être positive si elle nous donne l’occasion de mener une vie intérieure.
Chez les chrétiens, la souffrance, en réalité, vue comme un mal, a une valeur spirituelle. Elle leur donne une occasion de sanctification, de s’unir à la souffrance du Christ. Beaucoup de Saints à l’exemple de Saint Paul et Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, a vécu la souffrance dans la sérénité, la joie intérieure à la suite de leur Maître. La souffrance devient  une union au serviteur souffrant. Au fait, c’est s’associer aux souffrances rédemptrices du Christ. Il est vrai que les chrétiens ne cherchent pas la souffrance mais devant cette contingence de la nature ils l’assument, l’acceptent et la vivent dans la foi. C’est ainsi qu’on peut trouver des chrétiens qui vivent leur maladie dans la paix et la joie intérieure.

jeudi 13 février 2014

Une morale sans Dieu?


Pendant des siècles, les Eglises se sont présentées comme maîtres de la morale. En effet, non seulement toute l'éducation morale était entre leurs mains mais, bien plus, elles avaient le monopole de tout ce qui relève des mœurs sociales. Elles étaient des points de repères.
Toutefois, avec l'avènement des siècles des lumières caractérisés par le primat de la raison et que l'homme sont considéré comme centre de l'univers, les Églises seront rejetées. Désormais l'ordre social est fondé sur les lois laïques. Dieu n'a plus de place. La religion et la morale sont privatisées et deviennent des faits d'individus et non et non plus de la société. Nous pouvons mentionner ici comme preuve la déchristianisation de l'Europe.
Avec les siècles des lumières, la morale a subi un grand coup. Dès lors, le mot moral évoque une contrainte, une obligation qui empêche l'homme assoiffé de la liberté de s'épanouir. Ainsi la morale devient un lourd fardeau à porter. " Il est interdit d'interdire" tel a été le slogan des jeunes universitaires de la Sorbonne dans les années 1968. Le mot moral fera place à l'éthique. On préfère le mot éthique. C’est ainsi que va naitre la morale séculière et laïque qui régissent la vie en société. C’est un mon qui prône la liberté. Cette liberté a atteint son apogée avec le phénomène de l'homosexualité, le mariage pour tous, la transsexualité ou transgenre. Ni l'euthanasie, ni l'avortement ne relèvent de l'interdit. Mais peut-on fonder une morale sans référence à Dieu?
Il faut noter que toute morale qui n'a pas une référence comme Dieu manque de fondement objectif et solide. Lorsque cette référence est rejetée, on assiste à l'univers de libertinage. C’est une morale libérale et par le fait même, ne peut pas assumer une stabilité sociale. Or ce fondement objectif de la morale qui assurer la dignité de la personne humaine c'est Dieu. Car toute inventtions humaine qui manque de référence à Dieu n'attire que d' ennuis.
La morale chrétienne n'est pas seulement une idée mais elle est une personne. C'est le Verbe fait chair. L'on ne peut envisager une vie en  société humaine où règne la paix, la joie, le bonheur, la justice, le respect de la dignité de la personne que dans l'imitation de Jésus Christ.